La poliorcétique

Justi Lipsi Poliorceticon siue de machinis

(La poliorcétique de Juste Lipse)
Justi Lipsi Poliorceticon siue de machinis. Tormentis. Telis. Libri quinque. Ad historiarum lucem. Edito altera, correcta & aucta.-Antverpiae, ex officina Plantiniana, apud Joannem Moretum. [1599]
Collection Bibliothèque municipal de Belfort, 4°12

La poliorcétique :

Emprunté du grec poliorkêtikos, « relatif au siège d’une ville », dérivé de poliorkeîn,

« assiéger », lui-même composé à partir de polis, « cité », et herkos, « clôture, enceinte ».

Art d’assiéger une ville. Un traité de poliorcétique.

Dictionnaire de l’Académie Française

Juste Lipse est un Humaniste flamand né à Overijse en 1547, et décédé à Louvain en 1606. Le Bibliothèque municipale de Belfort a la chance de posséder dans son fonds ancien, plusieurs ouvrages de Juste Lipse. La Poliorcétique est l’un d’entre eux.

Ce superbe ouvrage richement illustré fait la description des machines de guerre dont se servaient les Anciens pour l’attaque et la défense des places fortes.

Les 36 gravures sont attribuées à Otto Venius (b.Otto van Veen 1558-1629), peintre à Leyden et Anvers, maître de Rubens.

Gustave Flaubert a utilisé la Poliorcétique comme livre de référence, afin d’écrire les scènes du siège de Carthage de son ouvrage Salammbô.

Il écrit ainsi à son ami Ernest Feydeau, le 15 juillet 1861 :

« […] Pour te donner une idée du petit travail préparatoire que certains passages me demandent, j’ai lu depuis hier 60 pages (in-folio et à deux colonnes) de la Poliorcétique de Lipse. Voilà. […] »

(Gustave Flaubert, Correspondance, Gallimard, Collection Folio, 1998)
https://flaubert.univ-rouen.fr/jet/public/correspondance/trans.php?corpus=correspondance&id=10499

https://data.bnf.fr/fr/12036983/juste_lipse/

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k802396/f2.item.texteImage