Biographie
Léon Deubel (1879-1913)
On a coutume de dire de Léon Deubel qu’il est le dernier des poètes maudits.
Enfant malheureux profondément marqué par la mort de sa mère en 1886, il ne parvient pas à vivre de sa plume et mène une vie de bohême à Paris. Il collabore à diverses revues littéraires (L’Événement, Le Flambeau, Le Beffroi, Le Mercure de France, etc.) et fonde avec Victor Fleischmann la Revue verlainienne d’art, d’esthétique et piété verlainienne et avec Charles Vildrac L’Idée Synthétique. Il se suicide en 1913 au grand désespoir de son meilleur ami Louis Pergaud.
La Bibliothèque municipale de Belfort conserve des documents manuscrits (cahiers, lettres, cartes postales, etc.), des éditions originales de ses œuvres, et un ensemble de photographies.
L’Etoile
Comme une voile
Entre deux mats
Tremble une étoile
Entre mes bras
Fiévreux d’espoir
Mon cœur s’élance
Dans l’azure noir
Et le silence.
Immensité !
Le vent m’emporte,
J’entre sans bruit.
L’étoile luit
Comme une clef
Mise à la porte.
Une arche de clarté. Anthologie établie et présentée par Eric Dussert/Léon Deubel, Archives Karéline, 2013
Visuels
Deubel dans un cimetière, photographie prise par Louis Pergaud en 1902
Collection Bibliothèque municipale de Belfort, Fonds Deubel, s.c.
Deubel élégant, 1904
Collection Bibliothèque municipale de Belfort, Fonds Deubel, s.c.
Imprimés
Léliancolies : La chanson du pauvre Gaspard / Léon Deubel, Revue Verlainienne, 1902
Collection Bibliothèque municipale de Belfort, Fonds Deubel, H 11107
Manuscrits
Lettre manuscrite de Léon Deubel à son ami Eugène Chatot datée du 26 janvier 1902
Collection Bibliothèque municipale de Belfort, Fonds Deubel, s.c.
Detresses , poème manuscrit de Leon Deubel, s.d.
Collection Bibliothèque municipale de Belfort, Fonds Deubel, s.c.