L'incunable de Lucena
Luis Ramírez de Lucena (v.1465 – v.1530) fut un important joueur d'échecs espagnol, compositeur d’études d’échecs et théoricien de ce jeu. Il rédigea le plus ancien ouvrage imprimé sur les échecs, un incunable très rare (il en existe moins d’une douzaine d’exemplaires au monde) : Repetición de Amores y Arte de Ajedrez. La collection Mennerat en possède deux fac-similés. L’ouvrage, publié à Salamanque vers 1497, peut se traduire ainsi en français : Répétition de l’amour et l’art de jouer aux échecs.
Le livre, également diatribe antiféministe, comprend une analyse de onze ouvertures d'échecs. Il comporte cependant de nombreuses erreurs élémentaires qui ont conduit l'historien des échecs H. J. R. Murray à suggérer qu'il a été rédigé à la hâte. Il a en outre été écrit alors que règles du jeu d’échecs évoluaient vers leur forme actuelle, et certains des 150 problèmes présentés se réfèrent d'ailleurs encore aux anciennes règles. Certains historiens suggèrent que Lucena a copié abondamment dans l’œuvre de son compatriote et contemporain Francesc Vicent, Libre dels jochs partits dels schacs. Cette dernière, publiée en 1495, deux ans avant l’ouvrage de Lucena, est aujourd'hui perdue.
La position Lucena, très importante pour la fin de partie tour et pion contre tour, porte son nom, même si elle n'apparaît pas dans son livre.
'De ludo Scacchorum in legali methodo tractatus' de Thomas Actius
La collection Mennerat conserve l’édition originale – excessivement rare - de De ludo Scacchorum in legali methodo tractatus, éditée à Pesaro en 1583. L’ouvrage se veut une description complète du jeu d’échecs. Son auteur, Tommaso Azzio (Thomas Actius en latin, 1563-1610), fut juriste à Fossombrone, commune de l’actuelle province italienne de Pesaro et d’Urbin, et qui appartenait autrefois au Duché d’Urbin, petit Etat italien situé entre la Romagne au nord, la Marche d’Ancône au sud et la mer Adriatique à l’est. L’ouvrage est d’ailleurs dédié à François Marie II della Rovere, condottiere et dernier duc d’Urbino, le duché étant par la suite incorporé aux Etats pontificaux. Thomas Actius s’efforce dans son traité de prouver, aussi bien du point de vue du droit canon que du droit civil, que le jeu d’échecs n’est pas concerné par les réglementations et interdictions sur les jeux de hasard et d’argent. Dans la continuité d’un Jacques de Cessoles, il file la métaphore du jeu d’échecs comme société idéale. Il étudie ainsi les règles des échecs et leurs équivalents dans le droit, la morale et la politique.
L’exemplaire format in-quarto coté FM MAN 19 est relié en parchemin. L’ex-libris manuscrit de Nicolo Manasangui da Fossombrone figure au recto de sa première page de garde. Il est orné d’un portrait gravé sur bois de l’auteur à pleine page ainsi que de la marque de son imprimeur - Girolamo Concordia – page de titre. On trouve dans la collection Mennerat un autre exemplaire de l’édition originale avec une reliure moderne, probablement une réimpression (cote : FM MAN 18) .
'Livre de l'invention libérale et art du jeu d'échecs' de Ruy Lopez
Ruy López de Segura (1530-1580), prête espagnol, confesseur et conseiller du roi Philippe II d’Espagne, fut également un des premiers grands joueurs d’échecs. Surnommé « le père de la théorie », il fut l’auteur d’un des premiers grands manuels de théorie et d’histoire des échecs, le Libro de la invencion liberal y arte del juego del Axedrez (en français : Livre de l'invention libérale et art du jeu d'échecs) qui contribua grandement au développement du jeu en Europe par la promotion de la prise en passant qui était alors ignorée en Italie, une revue exhaustive des ouvertures pratiquées à l'époque ainsi que par la première analyse de la « partie espagnole » appelée aussi « ouverture Ruy López ».
Publié pour la première fois en 1561, l’ouvrage de López relate l'origine du jeu d'échecs, en rappelle les règles, et donne pour la première fois une analyse précise des ouvertures connues. Ruy López ne disposait pas seulement d'une excellente connaissance théorique, il pratiquait également les échecs à un haut niveau, triomphant par exemple des meilleurs joueurs italiens lors de ses voyages diplomatiques auprès du Saint-Siège.
Ruy López reprend et enrichit le traité de moralité de Jacques de Cessole qui décrit l'origine supposée du jeu et les particularités de chacune des pièces. Il fait également une revue exhaustive des ouvertures pratiquées à son époque. Il examine notamment l'ouverture que l'on nommera ensuite pour cette raison « partie espagnole » ou « ouverture Ruy López ».
A défaut de l’édition originale du traité de Ruy López, la collection Mennerat est riche de sa première édition italienne (cote FM MAN 1184) parue en 1584. Nous conservons également une édition in-12 en français de 1674 (cote FM MAN 1185), publiée à Paris par Antoine de Rafflé, et reliée en parchemin. En regard de sa page de titre, son ancien possesseur du XVIIIe siècle, un certain Eustache Deschamps, homonyme du poète du XIVe siècle, a laissé le témoignage manuscrit suivant : « J’ai acheté ce livre d’habord à Paris en 1784. 24 sous. Il renferme les parties les plus intéressantes, et singulièrement presque toutes celles de Philidor, dans ses 4 ouvrages. Philidor passe pour être le premier François qui ait écrit sur le jeu des échecs, il le dit dans sa préface ; ainsi cet ouvrage lui était inconnu, et il ne l’était pas moins de tous les joueurs et amateurs du Caffé de la régence à qui j’en ai parlé. On y verra que les règles qu’on suivait à Paris à la fin du siècle dernier étaient différentes des modernes, surtout dans la manière de roquer. »
Partie d'échecs entre Ruy López de Segura et Léonardo Da Cutri à la cour d'Espagne en 1575, Luigi Mussini (1886).
Partie d'échecs entre Ruy López de Segura et Léonardo Da Cutri à la cour d'Espagne en 1575, Luigi Mussini (1886).
'Le traité du noble jeu d'échecs' de Giachino Greco
Giachino Greco (v. 1600-1634), dit Le Calabrais, était un joueur d'échecs italien, considéré comme un des meilleurs joueurs d'échecs du XVIIe siècle. Greco fit parler de lui à Rome en 1619, après avoir joué et gagné contre plusieurs grands joueurs. Cette même année, il publia son premier traité sur les échecs, Trattato del nobilissimo gioco de scacchi (Le traité du noble jeu d'échecs en français), qui contenait des extraits commentés de ses parties. Greco arriva en France en 1621 et y gagna beaucoup d'argent en jouant aux échecs. Il partit ensuite pour Londres où il commenca à prendre note de parties entières. Il retourna à Paris en 1624 d'où il repartit cette fois pour l'Espagne. Il quitta enfin cette dernière pour les Antilles où il mourut en 1634.
Le traité d'échecs de Greco a été traduit après sa mort dans de nombreuses langues et imprimé dans de nombreuses éditions. L'influence de Greco sur les échecs en Europe s'est étendue sur plusieurs siècles. L'innovation dans ses études résidait dans l'accent porté sur la nature combinatoire du jeu, qu'il avait saisi intuitivement. Il s'était particulièrement intéressé à la façon de déplacer les pièces et à ses possibilités tactiques. Il avait trouvé des combinaisons remarquables et des astuces surprenantes qu'il avait aussi publiées dans ses parties. Aujourd'hui comptées parmi les techniques de base des joueurs de tournoi, elles étaient alors innovatrices. Une combinaison trouvée par Greco contre les roques, contenue dans son recueil de parties de 1619, est entrée dans l'histoire des échecs sous le nom de mat de Greco. Il existe aujourd'hui un débat sur l'authenticité des parties qui constituent son traité d'échecs.
Nous possédons dans la collection Mennerat la première édition française du traité de Greco, publiée à Paris chez Nicolas Pepingue en 1669. L'exemplaire, relié en basane, avec des dorures au dos, a été acquis par le Docteur Mennerat en 1948. Auparavant, il a appartenu à Delavaux (ex libris manuscrit de 1713) et Henri Monod (1843-1911 ; ex libris imprimé), célèbre bibliophile, ancien préfet du Finistère et du Calvados, ancien directeur également de l'Assistance publique, dont l'imposante bibliothèque a été dispersée après la mort. L’épître dédicatoire est adressé à Louvois, alors Ministre de la Guerre de Louis XIV. A la suite, on trouve en avertissement 16 pages exposant les règles et principes du jeu des échecs. L’ouvrage se divise en 2 livres (parties). Le premier contient le déroulé complet de 39 parties d'échecs. Le second illustre diverses manières de jouer le Gambit en 55 parties.
'Essai sur le jeu des échecs' de Philippe Stamma
Philippe Stamma, naquit à Alep (dates de naissance et de décès supposées : 1705-1755), ce qui lui valut le surnom de « Syrien ». Il fut un joueur d’échecs et un compositeur d’études d’échecs reconnu. Il séjourna à Paris en 1737 où il publia Essai sur le jeu des échecs qui établit sa réputation.
La collection Mennerat possède un exemplaire de l’édition originale (cote : FM MAN 1854) imprimé par le libraire parisien Pierre Emery au format in-16, et relié en veau. Sur l’ensemble des exemplaires de cette édition originale figure, page 146 précisément, à la suite de l’achevé d’imprimer, l’inscription manuscrite en arabe suivante : « Ce livre a été imprimé à Paris sous le nom de Philippe Stamma. » L’ouvrage, le premier à utiliser la notation algébrique, popularisa en Europe l’art des finales d’échecs, fort appréciées depuis des siècles au Moyen-Orient.
Il est dédié à William Stanhope, 1er compte de Harrington, homme d’Etat et diplomate britannique : « J’ai eu l’honneur de vous être présenté, MYLORD, & la manière de joüer chez les Orientaux ne vous a pas déplû : je commence à la rendre publique en Occident, quoique j’y sois étranger. Cette qualité excusera auprès de vous ma hardiesse : je ne puis mieux faire que de mettre cet Eßai sous vôtre protection ; votre nom le fera bien recevoir. »
Installé à Londres, Stamma se produisait au Slaughter's Coffee House dans St. Martin's Lane, l'équivalent anglais du Café de la Régence à Paris. Il régnait en maître sur le jeu d’échecs jusqu’en 1747 où un certain André Danican Philidor débarqua à Londres et le battit facilement.
Photographies du traité de Lucena
Repeticion de Amores y Arte de Ajedrez / Luis Ramirez Lucena. - Madrid : Coleccion Joges Bibliograficas VIII, 1952. - 1 vol. (XXIV-258 p.). Fac-similé.
Repeticion de Amores y Arte de Ajedrez / Luis Ramirez Lucena. - Madrid : Coleccion Joges Bibliograficas VIII, 1952. - 1 vol. (XXIV-258 p.). Fac-similé.
Repeticion de Amores y Arte de Ajedrez / Luis Ramirez Lucena. - Madrid : Coleccion Joges Bibliograficas VIII, 1952. - 1 vol. (XXIV-258 p.). Fac-similé.
Repeticion de Amores y Arte de Ajedrez / Luis Ramirez Lucena. - Madrid : Coleccion Joges Bibliograficas VIII, 1952. - 1 vol. (XXIV-258 p.). Fac-similé.
Photographies du traité de Thomas Actius
Thomae Actii Forosemproniensis De Ludo Scacchorum in Legali Methodo Tractatus. / (auteur), Thomae Actius ; (imprimeur), Girolamo Concordia ; (dédicataire), Francesco Maria Della Rovere (Dernier duc d'Urbino) ; (ancien possesseur), Nicolo da Fossombrone Manasangui ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [4] 108 [17] fol. : ill. ; in-4. - Reliure en parchemin.
Ex libris manuscrit : "Nicolo Manasangui da Foss[ombrone]" sur la page de garde supérieure. Quelques lignes manuscrites sont cancellées.
Thomae Actii Forosemproniensis De Ludo Scacchorum in Legali Methodo Tractatus. / (auteur), Thomae Actius ; (imprimeur), Girolamo Concordia ; (dédicataire), Francesco Maria Della Rovere (Dernier duc d'Urbino) ; (ancien possesseur), Nicolo da Fossombrone Manasangui ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [4] 108 [17] fol. : ill. ; in-4. - Reliure en parchemin.
Page de titre.
Thomae Actii Forosemproniensis De Ludo Scacchorum in Legali Methodo Tractatus. / (auteur), Thomae Actius ; (imprimeur), Girolamo Concordia ; (dédicataire), Francesco Maria Della Rovere (Dernier duc d'Urbino) ; (ancien possesseur), Nicolo da Fossombrone Manasangui ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [4] 108 [17] fol. : ill. ; in-4. - Reliure en parchemin.
Colophon.
Thomae Actii Forosemproniensis De Ludo Scacchorum in Legali Methodo Tractatus. / (auteur), Thomae Actius ; (imprimeur), Girolamo Concordia ; (dédicataire), Francesco Maria Della Rovere (Dernier duc d'Urbino) ; (ancien possesseur), Nicolo da Fossombrone Manasangui ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [4] 108 [17] fol. : ill. ; in-4. - Reliure en parchemin.
Dessin manuscrit représentant une tête d'homme sur le plat inférieur de la reliure en parchemin.
Photographies du traité de Ruy Lopez
Il Giuoco De Gli Scacchi Di Rui Lopez, Spagnuolo ; Nuouamente tradotto in lingua Italiana da M. Gio Domenico Tarsia. / (auteur), Ruy Lopez de Segura ; (traducteur), Domenico Tarsia ; (imprimeur), Cornelio Arrivabene ; (dédicataire), Giacomo Boncompagni (Marquis de Vignola, duc de Sora, Arce, Arpino et Aquino) ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [1-1bl.-5-1bl.] - 214 [1] p. : ill. (fig.) ; in-4. - Reliure d'attente en carton.
Il Giuoco De Gli Scacchi Di Rui Lopez, Spagnuolo ; Nuouamente tradotto in lingua Italiana da M. Gio Domenico Tarsia. / (auteur), Ruy Lopez de Segura ; (traducteur), Domenico Tarsia ; (imprimeur), Cornelio Arrivabene ; (dédicataire), Giacomo Boncompagni (Marquis de Vignola, duc de Sora, Arce, Arpino et Aquino) ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [1-1bl.-5-1bl.] - 214 [1] p. : ill. (fig.) ; in-4. - Reliure d'attente en carton.
Le Royal et nouveau jeu des eschets, avec son invention, science et pratique. Où par un tres-docte & intelligible discours, sont amplement décrits les moyens d'ordonner son jeu, tant pour l'offensive que defensive. Reveu, corrigé & augmenté de nouveau. / (auteur), Ruy López de Sigura ; (traducteur) Delessand (traducteur) ; (préfacier, etc.), Daniel Van Papenbroeck ; (imprimeur), Antoine de Rafflé ; (ancien possesseur), Jean Mennerat ; (ancien possesseur), Eustache Deschamps. - 152-[4] p. ; in-12. - Reliure en parchemin.
Notes de provenances manuscrite sur la garde volante [?]. Ex libris imprimé au contreplat supérieur du Docteur Jean Mennerat.
Le Royal et nouveau jeu des eschets, avec son invention, science et pratique. Où par un tres-docte & intelligible discours, sont amplement décrits les moyens d'ordonner son jeu, tant pour l'offensive que defensive. Reveu, corrigé & augmenté de nouveau. / (auteur), Ruy López de Sigura ; (traducteur) Delessand (traducteur) ; (préfacier, etc.), Daniel Van Papenbroeck ; (imprimeur), Antoine de Rafflé ; (ancien possesseur), Jean Mennerat ; (ancien possesseur), Eustache Deschamps. - 152-[4] p. ; in-12. - Reliure en parchemin.
Longue mention manuscrite signée d'Eustache Deschamps : "J'ai acheté ce livre d'abord à Paris en 1784 [...]". Page de titre.
Photographies du traité de Greco
Le Jeu des eschets ; traduit de l'italien de Gioachino Greco, Calabrois. / (auteur), Gioachino Greco ; (imprimeur), Nicolas Pepingué ; (dédicataire), François Michel Le Tellier Louvois (Marquis de) ; (ancien possesseur) Delavaux ; (ancien possesseur), Henri Monod ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [1-1bl.-22] 343 [2-3bl.] p. : ill. ; in-12. - Achevé d'imprimer pour la première fois le 31 décembre 1668.
Ex libris imprimé au contreplat supérieur de Henri Monod. Ex libris manuscrit : "Jean-René Mennerat, Paris le 1er Octobre 1948" et imprimé du Docteur Jean Mennerat.
Le Jeu des eschets ; traduit de l'italien de Gioachino Greco, Calabrois. / (auteur), Gioachino Greco ; (imprimeur), Nicolas Pepingué ; (dédicataire), François Michel Le Tellier Louvois (Marquis de) ; (ancien possesseur) Delavaux ; (ancien possesseur), Henri Monod ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [1-1bl.-22] 343 [2-3bl.] p. : ill. ; in-12. - Achevé d'imprimer pour la première fois le 31 décembre 1668.
Page de titre. Ex libris manuscrit au titre : "Delavaux 1713".
Le Jeu des eschets ; traduit de l'italien de Gioachino Greco, Calabrois. / (auteur), Gioachino Greco ; (imprimeur), Nicolas Pepingué ; (dédicataire), François Michel Le Tellier Louvois (Marquis de) ; (ancien possesseur) Delavaux ; (ancien possesseur), Henri Monod ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - [1-1bl.-22] 343 [2-3bl.] p. : ill. ; in-12. - Achevé d'imprimer pour la première fois le 31 décembre 1668.
Photographies du traité de Stamma
Essai sur le jeu des échecs, où l'on donne quelques Regles pour le bien joüer, & remporter l'avantage par des Coups fins & subtils, que l'on peut appeler les Secrets de ce Jeu. Par le Sieur Philippe Stamma, Natif d'Alep en Syrie. / (auteur), Philippe Stamma ; (imprimeur), Pierre Émery ; (dédicataire), William Stanhope Harrington (Comte de) ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - 146 [3-1bl.] p., [1] f. de pl. dépl. : ill. (fig.) ; in-16. - Reliure en veau à encadrement.
Page de titre. Mention du prix manuscrite : "3 [livres]".
Essai sur le jeu des échecs, où l'on donne quelques Regles pour le bien joüer, & remporter l'avantage par des Coups fins & subtils, que l'on peut appeler les Secrets de ce Jeu. Par le Sieur Philippe Stamma, Natif d'Alep en Syrie. / (auteur), Philippe Stamma ; (imprimeur), Pierre Émery ; (dédicataire), William Stanhope Harrington (Comte de) ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - 146 [3-1bl.] p., [1] f. de pl. dépl. : ill. (fig.) ; in-16. - Reliure en veau à encadrement.
Essai sur le jeu des échecs, où l'on donne quelques Regles pour le bien joüer, & remporter l'avantage par des Coups fins & subtils, que l'on peut appeler les Secrets de ce Jeu. Par le Sieur Philippe Stamma, Natif d'Alep en Syrie. / (auteur), Philippe Stamma ; (imprimeur), Pierre Émery ; (dédicataire), William Stanhope Harrington (Comte de) ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - 146 [3-1bl.] p., [1] f. de pl. dépl. : ill. (fig.) ; in-16. - Reliure en veau à encadrement.
Essai sur le jeu des échecs, où l'on donne quelques Regles pour le bien joüer, & remporter l'avantage par des Coups fins & subtils, que l'on peut appeler les Secrets de ce Jeu. Par le Sieur Philippe Stamma, Natif d'Alep en Syrie. / (auteur), Philippe Stamma ; (imprimeur), Pierre Émery ; (dédicataire), William Stanhope Harrington (Comte de) ; (ancien possesseur), Jean Mennerat. - 146 [3-1bl.] p., [1] f. de pl. dépl. : ill. (fig.) ; in-16. - Reliure en veau à encadrement.
A la suite de l'achevé d'imprimer, inscription manuscrite en arabe : "Ce livre a été imprimé à Paris sous le nom de Philippe Stamma".