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Quand revient le calme
Vidéo numérique
À Copenhague, un attentat brise le destin de huit personnes. Une bouleversante série chorale sur le thème de la résilience doublée d’un portrait sans concession de la société danoise contemporaine.
Parcours de résilience
En scrutant les traumatismes des victimes, y compris collatérales, d’un attentat perpétré dans un restaurant de Copenhague, cette bouleversante série chorale s’inscrit à rebours des intrigues seulement attachées à découvrir les coupables et leurs motivations. Les huit personnages au centre du récit se dévoilent progressivement dans leur fragilité, en proie à de profondes fêlures, mais faisant preuve d’une indéfectible pugnacité face à une existence semée d’embûches. Si, en apparence, leurs trajectoires semblent ne devoir jamais se rencontrer, chacun évoluant dans des sphères sociales éloignées, la fusillade scelle le lien qui les unira à jamais. Quand revient le calme pose un regard pudique et juste sur le parcours de résilience des personnes confrontées à la brutalité du deuil ou au syndrome du survivant. Mais, au-delà des drames intimes, la série jette aussi une lumière crue sur les maux de la société danoise, reflets de ceux de l’Europe, entre failles de l’accueil réservé aux demandeurs d’asile, montée de l’intégrisme religieux ou précarité économique et sociale d’une frange de sa population. À la distribution, Jacob Lohmann (Dos au mur, The Rain), Peter Christoffersen (The Bridge) et Henning Jensen (The Killing) prêtent leurs traits avec talent à des personnages s’ouvrant, à des degrés divers, à eux-mêmes et aux autres à travers l’épreuve qu’ils traversent. Une œuvre d’une belle humanité.