Avec les membres de l'hôpital de jour, nous avons inscrit notre propos dans l'instant, en essayant de saisir ce qui était hors de nous, de partir du lieu qui nous réunissait pour élargir le cercle aux autres, au monde, aux lieux et aux temps possibles.
Un ensemble de photos d'Amaury Da Cunha a servi de support au surgissement de mots à arrêter dans leur course, à organiser en poème, en instantanés où le décor, l'ambiance, l'état intérieur d'un personnage devaient être saisis et restitués.
Le texte d'Henri Michaux, Quelque part quelqu'un, a servi de cadre pour renforcer cette incitation à se laisser peupler par les autres ou soi-même, afin d'écrire une série de portraits-paysages-actions d'où voir émerger un tout imprévisible.