C’était le temps où le repas du soir se passait dans le jeu autour de la table…
C’était le temps où le repas du soir se passait dans le jeu autour de la table… L’objet était caché et fusait la sempiternelle question : « je brûle ? »…
C’était le temps des copains, on se réunissait au coin de la rue et la pièce à la main on faisait pile ou face… pour décider de la direction à prendre…
C’était le temps où l’on mettait ses habits du dimanche et quand la cloche de 10 heures sonnait, je sautais quatre à quatre les marches des deux étages de notre maison pour retrouver mes amies sur le parc aux marronniers de l’église, en face de chez nous…
C’était le temps où l’on préparait le pique-nique ; tous mettaient la main à la pâte et nos deux roues rutilantes nous attendaient pour des balades immémorables d’un dimanche ensoleillé… ou pas !
C’était le temps du tableau noir, de l’ardoise que l’on arborait haute et fière au-dessus de nos têtes pour un calcul mental effréné qui ne manquait pas ma foi, pour mon compte, de donner un surplus gratifiant à mon bulletin, somme toute, déjà bien sous tous rapports…