Sommaire
Préface et introduction
1) Les outils (première partie)
2) Les outils (deuxième partie)
3) Les supports
4) Les cabinets de dessins
5) Bibliographie
LES CABINETS DES DESSINS
Dans les collections, les dessins les plus anciens sont rarement signés, seules quelques notes en marge peuvent préciser leur origine, leurs différents propriétaires et les avis (quelquefois contradictoires) concernant l’attribution (récentes parfois).
Musée du Louvre
A l’origine le cabinet royal. En 1671 Louis XIV achète la collection du banquier Everhard Jabach, plus illustre amateur de l’époque, qui compte plus de 5000 dessins. Vinrent s’ajouter, dès la fin du siècle, les fonds d’atelier des premiers peintres du Roi, Charles Le Brun et Pierre Mignard. Au XVIIIe c’est l’entrée de la collection Mariette, à laquelle s’ajoutent ensuite les collections Strozzi puis Vallardi. Parmi les 90000 dessins, l’Ecole française est la plus représentée.
Musée des Beaux-arts de Besançon
Le cabinet du Musée des Beaux-Arts se classe second derrière celui du Louvre. Il recèle parmi ses 5500 pièces de feuilles exceptionnelles. De Simon Vouet à Delacroix, tous les genres et techniques sont rassemblés. Trois dons et legs importants de collectionneurs avisés et généreux sont à l’origine du cabinet de Besançon. Le premier legs est celui d’Adrien Paris (1745-1813). Né à Besançon, cet architecte fait preuve d’un goût remarquable dans ses choix, la présence de dessins de Fragonard l’atteste. Les deuxième et troisième legs sont ceux de Jean Gigoux et de George et Adèle Besson.
Musée d’Art Moderne - Fondation Jardot à Belfort
Le fond de dessins compte plus de 1500 pièces. Il s’est constitué à partir de deux legs importants, celui de Camille Lefèvre en 1932, riche de 700 feuilles, et celui de Xavier Prinet. Il a été également enrichi par les dons Schmittlein, Baumann, Foinet et celui du sculpteur Jacques Zwoboda. Plusieurs écoles sont représentées : l’école française des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les écoles italienne et flamande. On y trouve des artistes aussi talentueux et divers que Jean-François Millet, Charles Léandre, Camille Lefèvre, René Prinet, Paul Signac, Léon Delarbre. Il faut souligner l’entrée récente (1988) dans les collections des études d’Ernest Pignon-Ernest pour l’exécution de la fresque du centre -ville.
Robert FERNIER. Portrait de M. Edouard Lévy-Grünwald, 1928. 3 crayons (pierre noire, sanguine, craie blanche) sur papier vergé ocre – 61,7 x 49 signé en bas à droite RJE FERNIER Belfort. Nov. 1928. Collection Musée de Belfort. Don de M. Edouard Lévy-Grünwald. Edouard Lévy-Grünwald (1861-1932) fut maire de Belfort de 1925 à 1932. B 8.